Après ceux des départements ministériels, ce sont les dispositifs de participation des jeunes des conseils régionaux qui font l’objet d’une étude de l’INJEP. Rédigé par Laurent Lardeux, chargé d’études et de recherche à l’INJEP, à la demande du comité interministériel à la jeunesse (CIJ) ce rapport d’études fait le point sur les dispositifs de participation à l’œuvre dans 27 régions de France métropolitaine et d’outre-mer.
Les initiatives visant la participation des jeunes dans les politiques qui les concernent se multiplient. Dans le même temps nombre d’acteurs considèrent que la région constitue l’échelon pertinent pour mener des politiques de jeunesse efficaces. Dans ce contexte, l’INJEP rend public un rapport d’étude « Dispositifs de participation des jeunes au niveau des conseils régionaux ».
Ce texte rédigé par Laurent Lardeux, chargé d’études et de recherche à l’INJEP, à la demande du comité interministériel à la jeunesse (CIJ), se situe dans le prolongement d’un précédent rapport, réalisé par Jean-Claude Richez, chercheur associé à l’INJEP, sur la participation des jeunes dans les départements ministériels. Il fait le point sur les initiatives portées par quelque 27 régions de France métropolitaine et d’outre-mer, en lien avec les directions régionales de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale (DRJSCS) et des responsables des associations de jeunesse et d’éducation populaire : AFEV, JOC, MRJC, ANACEJ, FFJ, FRJ Lorraine…
Outre qu’il recense et présente une typologie des modes de participation proposées par les collectivités régionales, ce rapport analyse les forces et les faiblesses de ces consultations, notant que la participation ne revêt pas la forme d’une action emblématique, mais plutôt celle d’un « processus », ou le résultat d’une superposition de plusieurs dispositifs participatifs, programmés à des moments différents du processus.
L’auteur relève néanmoins que les « impulsions » les plus propices à « un climat participationniste » sont souvent celles qui favorisent « le pouvoir d’agir des jeunes par la reconnaissance de leurs initiatives ». Par ailleurs, les politiques de participation des jeunes prennent souvent des formes trop instituées, juge Laurent Lardeux. Elles auraient tendance à étouffer les formes de participation existantes, parfois efficaces. Le texte observe que si « de nombreuses et récentes collaborations engagées avec différentes instances susceptibles de favoriser un climat participationnistes », les régions éprouvent toutefois des « difficultés à mobiliser des outils efficaces » pour élargir la participation « aux jeunes les plus en retrait des instances de décision ». « Notamment », écrit Laurent Lardeux, « les jeunes les plus en retrait des instances de décision ».