À quoi sert la concertation ? Mérite-t-elle le temps, l’énergie et les budgets qui y sont consacrés ? Que peut-on, ou ne peut-on pas en attendre ? À l’inverse, à quoi s’expose-t-on faute de concertation ?
En interrogeant les coûts et, symétriquement, les « bénéfices » de la concertation, cet ouvrage aborde une dimension importante de l’évaluation des processus participatifs.
L’ouvrage présente des contributions de scientifiques issus de différentes disciplines (économie, droit, science politique, sociologie, géographie…) et confronte des études de cas dans plusieurs secteurs : déchets, aménagement, eau et assainissement.
Cécile Blatrix est professeure de science politique à AgroParisTech – Institut des sciences et industries du vivant et de l’environnement. Jacques Méry est Ingénieur de recherche à l’Irstea – Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture.
Sommaire
I. Une analyse des coûts de la concertation : la gestion des déchets ménagers en Ile-de-France
1. La mesure du coût de la concertation : un point aveugle de la recherche. Cécile Blatrix, Jacques Méry
2. La gestion des déchets ménagers en Ile-de-France et la concertation autour du Predma. Cécile Blatrix
3. Le stockage des déchets non dangereux au cœur du conflit à Saint-Escobille (Essonne). Cyril Fiorini
4. Monétariser les externalités de gouvernance dans la gestion des déchets. Cécile Blatrix, Cyril Fiorini, Jacques Méry
5. Les coûts de la concertation : représentations et estimations. Cécile Blatrix
II. Coûts et concertation
6. Faire parler les usagers ou faire entendre les gestionnaires ? Catherine Carré, José-Frédéric Deroubaix
7. Les coûts (et les bénéfices) de la participation locale pour les promoteurs immobiliers. Alexandre Coulondre
8. L’ambivalence des seuils économiques de déclenchement de la concertation environnementale. Raphaël Brett
9. Vers une démocratie participative « low cost » ? Cécile Blatrix, Noé Gérardin
10. L’évaluation socio-économique des projets : jalons pour une prise en compte des coûts de gouvernance. Jacques Méry, Rémi Barbier
Conclusion