On a beaucoup écrit sur le budget participatif au cours des 30 dernières années. Depuis ses humbles débuts au Brésil, il a balayé le monde et est considéré par de nombreuses institutions et gouvernements comme une méthode idéale pour impliquer concrètement les citoyens dans le fonctionnement de leur communautés. Il s’est cependant développé au-delà du modèle original de Porto Alegre, et le l’évolution, l’exportation dans différents paysages culturels et la numérisation du modèle ont posé de nouveaux défis pour les exécutants, les innovateurs et les partisans. Ce rapport, réalisé principalement pour la Fondation Hewlett avec la participation du réseau Omidyar, examine certains de ces défis. La recherche a été menée dans une perspective de méta-niveau, cherchant à ne pas reproduire les nombreuses excellentes études de cas sur des cas individuels de budgétisation participative, et à la place identifier où un soutien supplémentaire à la budgétisation participative pourrait être ciblé au profit de la communauté de pratique dans son ensemble.
Cette recherche a identifié des défis importants dans le domaine de la budgétisation participative, d’un point de vue très manque commun d’objectifs à atteindre grâce à des exercices de budgétisation participative, à très faible liens de réseau et soutien par les pairs pour les exécutants, aux frustrations des exercices en raison de corruption politique ou subversion. La migration vers la gestion numérique du budget participatif présente le risque bien réel d’embourgeoisement du processus et n’est qu’un exemple de la conséquences d’échelle dans la budgétisation participative ne se réalisant qu’au détriment de privant de leurs droits les plus sous-représentés.