Face à l’essoufflement des partis politiques, la défiance vis-à-vis des élus et l’abstentionnisme des jeunes, les outils numériques apparaissent comme salvateurs. Et cet engouement pour ces dispositifs venus renouveler la démocratie n’a pas échappé aux acteurs privés. Des entreprise de « civic tech » (technologies civiques), en majorité des start-up, ont envahi le marché de la démocratie participative depuis 2015, en vendant aux collectivités des outils numériques au service d’une démocratie plus ouverte, plus transparente. Si certains y déplorent une ubérisation de la démocratie ; d’autres y fondent l’espoir de faire de la politique autrement. Eléments de réponse dans ce dossier.
Sommaire
- Les civic techs au service d’une démocratie en danger
- « Les civic tech peuvent reconnecter citoyens et système politique » – Axelle Lemaire
- Commercialiser la citoyenneté n’est pas sans danger
- Qui sont les marchands de démocratie ?
- « La démocratie participative répond aux règles du marché », Alice Mazeaud, politologue
- Civic tech : des prestataires aux business models à risque
- « Loin de se résigner, les citoyens aspirent à jouer un plus grand rôle dans la vie politique »
- Le numérique, un outil au service de la participation citoyenne
- Gouvernement ouvert : les collectivités territoriales en première ligne
- Démocratie participative : les outils numériques doivent encore convaincre
- Plus ludique, la concertation attire tous les publics
- Bilan positif pour la plateforme numérique de participation citoyenne à Mulhouse
- « Les outils numériques permettent de répondre aux enjeux de la démocratie locale » – Nathalie Appéré, maire de Rennes
- Renouveau de la démocratie : les idées de Renaissance Numérique pour les collectivités
- Les applis de remontée citoyenne révolutionneront-elles la démocratie ?
- « La démocratie ne peut se réduire aux élections » – Jo Spiegel