Cahiers de la Société Française de l’Evaluation n°3
Diffuser la culture de l’évaluation des politiques et programmes publics, c’est à la fois se doter d’outils pour optimiser l’intervention publique, mais tout autant renouveler et alimenter le débat public et démocratique, stimuler les relations partenariales entre acteurs et aider à la qualité des choix concertés. La pluralité des points de vue est alors un élément décisif pour nourrir le débat comme le jugement évaluatif.
Ainsi, la question de l’évaluation pluraliste rejoint celle de la participation des citoyens à l’action publique, tant en aval pour l’évaluer, qu’en amont pour éclairer la prise de décision : Il sera d’autant plus aisé d’évaluer les politiques et les programmes publics que leurs enjeux et leurs objectifs auront été discutés et posés ex ante.
L’injonction d’évaluer avec les parties prenantes est–elle une mode nouvelle, qui se situerait dans la continuité des formes récentes de management public ou de gestion par les résultats (dont la LOLF est un exemple caractéristique) ?