Un an après les révoltes urbaines de l’été 2023, le Comité d’orientation des politiques jeunesse appelle les pouvoirs publics à apporter des réponses concrètes pour des services publics à la hauteur des besoins dans les quartiers de la politique de la ville, davantage de mixité sociale sur ces territoires et une meilleure relation entre les jeunes et les institutions !
Un an après la tragique mort de Nahel Merzouk et les révoltes urbaines qui ont suivi, le COJ dresse un bilan sur les problèmes structurels touchant particulièrement les jeunes issus des quartiers de la politique de la ville et appelle à l’action dans ce contexte post-électoral.
La contribution écrite du COJ s’appuie sur les constats de Julien Talpin, Directeur de recherche en science politique au CNRS (Centre d’Etudes et de Recherches Administratives Politiques et Sociales – CERAPS) et co-directeur du Groupement d’intérêt scientifique « Démocratie et Participation », présentés lors de l’assemblée plénière du COJ en début d’année 2024.
Les révoltes de 2023, marquées par leur intensité et leur dispersion géographique, soulèvent des questions cruciales pour les politiques en faveur des jeunes. Le COJ revient sur les causes profondes de ces violences et les enjeux auxquels font face les jeunes des quartiers populaires. Les révoltes traduisent un fort sentiment de marginalisation et de défiance envers les institutions : 75 % des communes touchées comptent des quartiers relevant de la politique de la ville. Discrimination, difficultés d’insertion, et sentiment de promesse d’égalité républicaine non tenue sont autant de facteurs ayant conduit à ces événements.
Dans cette contribution écrite, le COJ formule 20 propositions pour lever les obstacles empêchant une partie de la jeunesse de se réaliser, engendrant décrochage et blocage.