Choisir son outil numérique de participation citoyenne

A la veille des élections municipales 2020, il ne fait plus de doute que la participation citoyenne est un enjeu crucial des futurs mandats
locaux. Deux grandes thématiques émergent et bousculent les débats habituels : l’écologie et la démocratie participative. D’après une lecture attentive des programmes de 320 candidats de toutes origines politiques par l’agence de concertation Palabreo (* dans 98 communes de plus de 25 000 habitants), plus de la moitié des candidats met en valeur les instances permanentes de concertation et plus
d’un tiers d’entre eux accorde un importance à la démocratie directe.

La thématique revient également régulièrement à l’assaut sur la twittosphère comme nous l’indique une étude de la Vox Populi. Après
l’environnement, le transport et la sécurité, la démocratie participative fait partie des thèmes “challengers” car concerne 5 à 10% des mentions des twittos – il est à noter que cette étude connait une sur-représentation des grandes villes.

Les civic tech prennent d’ores et déjà une place prépondérante dans les stratégies de campagne des candidats dans les plus grandes
villes (Quorum, eXplain, etc…). Elles accompagnent les directeurs de campagne dans leur organisation des équipes, pour pratiquer le porte à porte ou encore cibler les électeurs indécis par bureau de vote. Bien que ces outils soient majoritairement mobilisés et mentionnés dans les campagnes électorales des grandes villes, nombreux sont, par ailleurs, les candidats qui ont organisé une concertation des habitants pour co-construire leur programme de campagne. Sur des territoires de toute taille, le ton est donné : la participation citoyenne commence avant même les élections par l’engagement ou la mobilisation sur l’écriture du programme. Quels sont les outils déployés ? Les réunions publiques bien sûr mais les outils numériques également (plateformes, sondages, appels à idées, etc…).