La multiplication des dispositifs de participation et de concertation s’est accompagnée d’une défiance envers les procédures visant à associer les citoyens à la décision publique. Cette défiance se nourrit de plusieurs types de critiques : arguments du coût de ces dispositifs, risque du consensus mou ou au contraire du conflit ouvert, décisions déjà prises, manipulation des participants, information tronquée, etc.
Comment rétablir la confiance entre les acteurs ? Un des moyens de répondre à ces critiques est de faire appel à un garant. Le garant est chargé d’assurer la sincérité et le bon déroulement d’une concertation. Extérieur aux parties prenantes, il a pour vocation de créer un climat de confiance entre elles afin de faciliter le déroulement du processus de concertation. En aucun cas il ne donne son avis sur le projet soumis à concertation.
Dans le cadre de l’événement « Voix d’avenir » organisé pour ses 50 ans par la Fondation de France, cet atelier proposé par l’ICPC a réuni une quinzaine de participants. Comment devenir garant ? Comment vérifier l’éthique personnelle des garants ? Comment un garant peut-il m’être utile en tant que participant ou maître d’ouvrage ? Autant de questions sur lesquelles ils ont pu échanger.