Il est presque devenu cliché de parler de la « crise de la démocratie » que traversent les sociétés occidentales. Les femmes et les hommes politiques sont désormais perçus comme une caste de privilégiés au service des grandes entreprises et du monde de la finance. La corruption rend les citoyens de plus en plus cyniques et les pousse à l’abstention les jours de vote.
Mais si le problème de notre système politique n’était pas celui qu’on pense ? Si les médias, les citoyens, les jeunes ou les populistes n’étaient pas à blâmer, mais plutôt le processus même au coeur de notre démocratie : les élections ?
Dans cet essai, Hugo Bonin nous rappelle que pendant longtemps, d’Aristote à Montesquieu ou Rousseau, l’élection a été jugée trop aristocratique et trop élitiste. Pour attribuer des responsabilités politiques, les démocrates avaient recours à un outil oublié de nos jours : le tirage au sort. Retraçant l’histoire perdue du hasard en politique ainsi que différents exemples de son
utilisation contemporaine, cet ouvrage fournit des pistes de réflexion pour ceux qui souhaitent
transformer notre démocratie représentative.
Parce que la politique, c’est l’affaire de n’importe qui.
Hugo Bonin est étudiant au doctorat en science politique à l’UQAM et à l’Université Paris-VIII,
où il réalise une thèse sur l’histoire du mot démocratie en Grande-Bretagne, au XIXe siècle.
Préface d’Alain Deneault.
utilisation contemporaine, cet ouvrage fournit des pistes de réflexion pour ceux qui souhaitent
transformer notre démocratie représentative.
Parce que la politique, c’est l’affaire de n’importe qui.
Hugo Bonin est étudiant au doctorat en science politique à l’UQAM et à l’Université Paris-VIII,
où il réalise une thèse sur l’histoire du mot démocratie en Grande-Bretagne, au XIXe siècle.
Préface d’Alain Deneault.