On l’entend souvent : notre démocratie a besoin d’être dépoussiérée. Ce que l’on entend moins en revanche, c’est la nécessité de la rendre joyeuse pour qu’elle soit désirable. Comment ? En puisant dans la pop culture, ses références culturelles comme ses lieux d’expression, antidotes à l’ennui et à l’anxiété. Dans son dernier ouvrage(1), Frank Escoubès, co-fondateur de bluenove(2), propose une fabrique collective du désir de démocratie. Une démocratie hors les murs et buissonnière.
Missions Publiques. La pop démocratie telle que tu la décris emprunte beaucoup à l’éducation populaire : une démocratie pour tous, fabriquée par tous, expérimentée et pratiquée en dehors des cercles traditionnels de la conversation démocratique. Ton analogie va jusqu’à évoquer l’importance de l’expert profane qui peut animer un débat instruit…