Depuis plusieurs décennies déjà, les pratiques de concertation se développent sous l’effet conjugué
de plusieurs facteurs : demandes sociales issues de citoyens ou d’organisations collectives, demandes des élus et des institutions, incitations et obligations qui s’expriment dans des textes.
Ces « effets poussoirs » dessinent un cadre général qui peut expliquer l’émergence des pratiques de concertation dans de nombreux champs, que ce soit celui de la ville, de l’environnement, des aménagements, du développement local, de la santé, des choix scientifiques et techniques, etc.
[…] L’échange entre spécialistes de la concertation a donc pour intérêt, à partir des enseignements de leurs pratiques, de contribuer à la formation de chacun d’entre eux mais également de rendre plus transparentes leurs options méthodologiques et les présupposés qui les animent.