La France, pays centralisateur, ne laisse que peu de place aux initiatives citoyennes. Le citoyen se perçoit souvent comme le réceptacle ou l’objet des politiques mises en place aux différents niveaux d’échelles territoriales, de l’État à la commune, plus que comme membre actif d’une société civile qui a son mot à dire et surtout le pouvoir d’agir.
Deux logiques méritent d’être articulées : celle du citoyen, à encourager dans sa volonté de faire et d’agir, individuellement et collectivement, et celle des pouvoirs publics, qui ont la responsabilité d’agir sur les cadres structurants et de mettre en œuvre les possibilités techniques, voire institutionnelles, d’une implication citoyenne réelle, pérenne, renouvelée et dynamique.
L’Ifrée s’intéresse à ces questions notamment à travers le prisme de leur portée éducative : comment les citoyens acteurs progressent, s’enrichissent, avancent dans leur compréhension du monde et la maitrise des outils pour agir ?