Dans une société où les pouvoirs sont centralisés, nous avons tendance à reproduire des modèles hiérarchiques où une minorité de personnes
exerce une autorité sur l’ensemble du groupe. Certain·es s’activent à questionner partout ces conditionnements, déconstruire les schémas
verticaux et oppressifs, et faire vivre d’autres formes d’organisation plus justes, plus égalitaires. Pourtant, au quotidien et dans nos différents espaces collectifs, il est rare de ne pas observer l’expression d’influences non explicites ou des prises de pouvoir non actées collectivement.
Est-ce une dynamique inéluctable ? Qu’est-ce qui nous pousse à vouloir fonctionner autrement ? À quelles difficultés se frotte-t-on lorsqu’on essaie ? Et ça ressemble à quoi, là où ça marche ? Quels sont nos endroits de prise pour faire évoluer ce qui ne nous convient pas, collectivement ?
Cette formation est construite comme un temps de recherche, pour aller explorer ces zones d’ombres, porter des éclairages depuis les expériences vécues ou en allant du côté de champs théoriques qui ont étudié ces questions. Au travers des échanges, de l’analyse de nos pratiques, et de l’expérimentation de méthodes facilitant les processus collectifs, nous ferons émerger pour et par le groupe des marges de manœuvre pour constituer des collectifs émancipateurs.